RDC: Le gouvernement offre 500 000 USD de carburant à Transco et à TransKin pour maintenir le prix de  500 FC

PAR Deskeco - 26 mai 2018 09:25, Dans Entreprises

Le ministre de l’économie nationale a affirmé le mardi 22 mars dernier que le gouvernement congolais octroie une subvention de 500 000 USD en carburant à Transco et Transkin, deux sociétés de transport en commun appartenant à l’Etat, pour maintenir le prix de la course à 500 FC. Pour Joseph Kapika Dikanku c’est le seul moyen pour le gouvernement de lutter contre la hausse du prix de transport dans la ville de Kinshasa.

Selon le ministre d’Etat en charge de l’économie nationale, les deux sociétés de transport en commun ne doivent pas revoir le prix du ticket à la hausse. Joseph Kapika a estimé qu’il est nécessaire pour le gouvernement de les subventionner en carburant pour leur éviter des pertes énormes.

«  Le gouvernement donne chaque mois du carburant équivalent à 400 000 USD à Transco et nous nous sommes résolu de donner 100 000 USD de carburant également à Transkin pour leur permettre de remplir leur mission sans revoir le prix fixé jusque-là à 500 FC. Il est important de noter que dans la structure du prix du carburant nous avons une rubrique sur le stock stratégique et c’est là que nous prélevons  ce carburant pour leur donner. La population est consciente sur rôle que jouent ces deux sociétés en ce qui concerne le transport en commun dans la capitale » a indiqué le ministre de l’économie.

Joseph Kapika a également déclaré que le gouvernement travaille pour doter Transco des nouveaux bus.

Le 27 mars dernier, DESKECO.COM avait averti que les 500 bus de la société de Transport au Congo, mis en circulation il y a près de 5 ans par le gouvernement, seront officiellement déclarés amortis au 30 juin prochain. Dans ce lot on compte deux bus brûlés et un nombre important de bus non opérationnels par manque de pièces de rechange.

Et concernant le prix du carburant, ACTUALITE.CD avait démontré que dans la structure du prix du carburant les charges, c’est-à-dire les taxes et autres redevances dépassent à plus de 147 % le prix moyen frontière du litre.

Willy akonda Lomanga/ Desk eco

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