RDC : la MONUSCO craint qu’une arrivée tardive des machines à voter impacte sur le cout logistique de son appui aux élections

PAR Deskeco - 10 mai 2018 08:13, Dans Actualités

António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, a affirmé que la MONUSCO n’avait toujours pas de demande d’appui  au sujet de la machine à voter.

 « Il convient de noter qu’au moment de l’établissement du présent exposé, la MONUSCO n’avait pas reçu de demande officielle de soutien concernant l’installation des machines à voter de la part de la Commission électorale nationale indépendante », le Secrétaire Général de l’ONU dans sa lettre datée du 1er mai 2018 sur la situation politique en RDC, adressée à la Présidente du Conseil de sécurité.

Pour lui, l’arrivée tardive du matériel électoral peut avoir une incidence sur le cout de la mission onusienne.

« D’après le calendrier électoral de la Commission, l’achat des machines à voter et du matériel électoral aurait dû être achevé le 16 avril 2018. Toutefois, la Mission attendait toujours des éclaircissements sur la procédure d’achat. L’arrivée tardive du matériel électoral réduira le délai de distribution et contraindra la MONUSCO à modifier ses préparatifs logistiques, ce qui pourrait entraîner des coûts supplémentaires pour la Mission », a-t-il ajouté.

Sur le plan technique, au cours de sa conférence de presse de ce mercredi 9 mai 2018, la mission onusienne a rappelé que l’organisation des élections revient au gouvernement congolais et à la CENI et qu’elle n’avait qu’un rôle d’assistance technique.

« En tant que partenaire de la CENI et de conseiller technique, puisque comme vous le savez, dans notre mandat, nous avons un volet d’assistance technique, nous souhaitons toutefois nous assurer que la technologie sera maîtrisée et que la CENI va analyser toutes les possibles disfonctionnements et qu’en cas de panne, un plan B soit prêt et opérationnel. Ça c’est le premier point. Et le deuxième point, toujours en tant que partenaire de la CENI et du Gouvernement et dans le cadre de notre mandat de bons offices, inlassablement la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU rencontre, comme je l’ai dit tout à l’heure, toute les parties prenantes à ce processus afin de rétablir la confiance », a déclaré Florence Marchal, Porte-parole de la MONUSCO.

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