Fonds CAFI : 250 millions U$ de la Norvège investis dans 6 six pays dont la RDC pour la lutte contre le changement climatique

PAR Deskeco - 18 oct 2019 15:50, Dans Actualités

 

Ouverts lundi dernier à l’Hôtel Pullman de Kinshasa, les activités de la deuxième édition de la semaine belge se poursuivent jusqu’à ce samedi 19 octobre 2019 à l’espace culturel Texaf Bilembo (Concession Utexafrica) situé sur l’avenue Colonel Mondjiba (prolongement du Boulevard du 30 juin au-delà du rond-point Socimat, dans la commune de Ngaliema. Ainsi, la journée de ce vendredi 18 octobre était axée aux business verts, à l’agro-industrie et à l’énergie.

Déjà dans la matinée, les participants étaient conviés à suivre un premier panel sur le financement de la protection des forêts en Rdc, l’action de la communauté internationale, et l’agriculture durable. Et pour comprendre le positionnement de la Rdc sur le climat, le carbone, le fonds CAFI créé par la Norvège, l’envoyée spéciale Forêts et changement climatique de l’Ambassade de Norvège en Rdc, Mme Hilde Dahl, a fait une présentation générale de l’appui de son pays, la Norvège, au fonds CAFI pour le bassin du fleuve Congo.

Elle s’est appuyée sur l’Initiative internationale du gouvernement norvégien pour le climat et les forêts (NICFI). La représentante Climat de la Norvège a ainsi expliqué aux participants les interventions de la Norvège en Rdc dans le domaine de la lutte contre le changement climatique, à commencer par ce que fait le fonds CAFI dans le pays.

Mme Hilde Dahl affirme quant à ce que le fonds CAFI est un partenariat avec 6 six pays d’Afrique centrale dont la République démocratique du Congo, 7 bailleurs et le Brésil comme partenaire Sud-Sud, et un fonds capitalisé à hauteur de 250 millions de dollars américains. L’objectif étant d’appuyer les initiatives nationales des pays concernés dans la lutte contre le changement climatique (stratégies holistiques menées par les pays).

Elle a également signalé qu’en Rd Congo le fonds CAFI travaille avec le Fonds forestier national (FFN), selon une programmation réalisée par le Fond nationale REDD (FONAREDD). Ses préoccupations étant la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles en Rdc.

Répondant à des questions lui adressées lors des échanges, la représentante Climat de la Norvège a indiqué que les discussions sont en permanence sur la possibilité d’étendre des projets à travers d’autres provinces de la Rdc. Toutefois, a-t-elle précisé, tout se fait conformément au cadre budgétaire du fonds CAFI.

Forêts, énergies renouvelables et agriculture durable, priorités du Fonds vert pour la Rdc

En seconde partie de ce premier panel de la 5ème journée de la 2ème édition de la semaine belge de Kinshasa, les participants ont suivi les stratégies du Fonds vert pour le climat présentées par son coordonnateur national, M. Hans André Djamba. Il a fait comprendre que le Fonds vert pour le climat est une stratégie déployée par le Fonds national REDD qui correspond au 10ème pilier du projet du nouveau gouvernement, lequel table sur la lutte contre le changement climatique et la création des conditions d’un développement durable.

En effet, M. Djamba a rappelé à l’assistance que les pays développés du monde se sont engagés de mobiliser chaque année à partir de 2020, 100 milliards de dollars américains pour soutenir des projets de la lutte contre le changement climatique. Parlant des critères d’éligibilité des projets au Fonds vert pour le climat, il a souligné qu’en Rdc les priorités sont la protection des forêts, les énergies renouvelables et l’agriculture durable.

Et comme principaux outils, il a cité les subventions remboursables et non-remboursables ; les prêts (affirmant que des taux d’intérêt pour le Fonds vert sont tellement faibles) ; ainsi que quelques autres instruments. Quant aux domaines du Fonds vert, il fait savoir qu’il y en a quatre dans l’adaptation (énergies renouvelables, transport, forêts, agriculture) et quatre autres dans l’atténuation.

Lors des échanges avec l’assistance, le coordonnateur national du Fonds vert a rassuré qu’il n’y a pas de limite de fonds pour le pays. Cependant, a-t-il affirmé, les grandes contraintes en Rdc restent le problème de capacité nationale de monter des projets climatiques.

M. André Djamba affirme donc qu’à ce jour, il y a déjà deux programmes qui sont déjà passés, un autre va bientôt passer au mois de novembre, et un autre projet sur les tourbières est en gestation. Il existe aussi des requêtes, a-t-il ajouté, dont deux sont déjà approuvées et d’autres sont en programmation.

Enfin, il a indiqué que le Fonds vert est dans le domaine d’investissement à moyen et long terme.

Lepetit Baende

 

 

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