Budget 2019: Le gouvernement appelé à s’expliquer sur  la taxe perçue pour l’entretien des routes

PAR Deskeco - 09 nov 2018 19:54, Dans Actualités

Le ministre du Budget, Pierre Kangudia, a présenté ce vendredi 09 novembre 2018 l’économie de la loi des Finances exercices 2019 au Sénat. Pour certains sénateurs, le gouvernement doit apporter de l’éclairage sur la quotité prélevée dans chaque litre de carburant pour le compte du Fonds National d’entretien routier ( FONER) en vue de la réhabilitation des routes.  

Pour le sénateur François Abibi, la loi des finances 2019 ne donne aucune explication sur l’argent perçu par le FONER dans la rubrique de la réhabilitation des infrastructures routières. Selon lui, le ministre du Budget devrait donner de l’éclairage sur l’affectation de cette somme.

“ Dans chaque litre de carburant il y a un pourcentage pour l'entretien des routes. Mais qu’est ce qui fait que les routes, surtout dans la capitale, ne soient pas entretenues? Pourtant les véhicules roulent et achètent régulièrement du carburant. Est ce que les entreprises pétrolières qui prélèvent ce montant ne le rétrocèdent pas à l’Etat congolais, à l’Office des voiries et drainages( OVD) pour entretenir les routes? Si c’est le cas, c’est vraiment grave. Peut-on le considérer comme une mauvaise gestion ou encore un détournement? Ce n’est pas normal. Les routes ne devraient pas être en mauvais état  pendant qu’il y a des véhicules qui roulent et qui, en réalité, achètent du carburant avec cette quotité destinée à l’entretien des routes”, a indiqué le sénateur Abibi.

Selon la nouvelle structure des prix du carburant à la pompe rendue publique le 30 septembre dernier par le ministère de l’Economie nationale, le Foner perçoit 150 FC dans chaque litre d’essence ou de gasoil acheté dans les stations services dans la partie ouest du pays. Il en est de même pour chaque mètre cube de gaz.

Le ministre Kangudia a sollicité un délai pour répondre aux préoccupation des sénateurs. Il sera le lundi prochaine devant l’assemblée plénière pour apporter l’éclairage entre autres sur ce dossier.

Willy Akonda Lomanga/ Desk eco.

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