Trois territoires congolais sont bénéficiaires des infrastructures post-récoltes dont l’enveloppe globale est financée par le Programme d’appui aux pôles d’approvisionnement de Kinshasa en produits maraîchers et vivriers (PAPAKIN), évaluée à près de 4 millions USD. Ces infrastructures constituent une réponse aux doléances des agriculteurs, relatives aux mauvaises conditions de conservation des produits agricoles qui, selon notre source, occasionnent des pertes post-récoltes de 25 à 30%.
Il s’agit de territoires de Bulungu (11 centres), Ngungu (2 centres) et Idiofa (10 centres), où le PAPAKIN vient de construire 23 (vingt-trois) centres de transformation avec trois bacs de rouissage chacun, 23 dépôts, pour les 100.000 ménages agricoles regroupés au sein de 20 unions et 3 Ongd, dans les 3 territoires de la province du Kwilu, précise la cellule de communication dudit projet.
A en croire cette dernière, les nouvelles variétés de semences mises à la disposition des agriculteurs telles que le maïs et le manioc, le rendement des agriculteurs a sensiblement augmenté.
A titre illustratif, pour la variété locale de maïs, la production était de 5.000 à 7.000 kg/hectares. Par contre, avec la variété (QPM) distribuée par le PAPAKIN, le rendement est passé de 15.000 à 25.000 kg/hectares.
Cela va de pair avec le manioc, la variété locale donnait 5.000 à 8.000 kg/hectares, alors que la variété Samsi et Zizila donnent 25.000 à 30.000 kg/hectares.
C'est ainsi qu'il y a nécessité d’avoir des dépôts et des centres modernes pour bien conserver, réduire la pénibilité, donner une valeur ajoutée à ces produits agricoles, avec comme conséquence directe, la réduction sensible des pertes post-recoltes, l’augmentation des revenus pour les paysans producteurs et la baisse des prix sur le marché.
La source note que chaque union bénéficie d’un dépôt d’une capacité de 1.000 tonnes, d’un centre de transformation comprenant un moulin mixte d’une capacité de 6.000 kg/heure, une trancheuse-rapeuse pour les micro cossettes de manioc avec une capacité de 1.000 kg/heure.
Pour rappel, ce programme est le fruit du gouvernement congolais qui est financé par le Fonds international (FIDA). PAPAKIN, dans le cadre de son appui intentionnel, est en train de construire 12 bureaux au profit des inspecteurs territoriaux à l’agriculture, pêche et élevage (ITAPEL), en vue de permettre aux agronomes de l’Etat de travailler dans des bonnes conditions.
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