RDC : « Le Congo n’est pas à vendre » appelle à un moratoire des cessions d’actifs des entreprises publiques jusqu’à la nomination des nouveaux mandataires

président
PAR Deskeco - 16 avr 2020 11:29, Dans Entreprises

Après l’ACAJ (Association Congolaise pour l’accès à la Justice), le Collectif « Le Congo n’est pas à vendre » vient de s’opposer à la vente des actifs de STL à la Gécamines. Bien plus, cette organisation de la société civile appelle le gouvernement à un moratoire sur la vente d’actifs des entreprises publiques jusqu’à ce que les nouveaux mandataires soient nommés.

« C’est l’occasion de rappeler que la Société civile appelle le président de la République et le gouvernement à initier un audit général des entreprises publiques, en particulier celui de la Gécamines compte tenu des nombreuses affaires en suspens. Le PCA lui-même admet dans sa correspondance relative à STL, des difficultés majeures qui seraient à la base de la présente opération. La corruption tue et si on ne fait pas attention elle va tuer la Gécamines. Il est important que l’ensemble des acteurs congolais fassent preuve de transparence et de rigueur dans la gestion de la chose publique», estime « Le Congo n’est pas à vendre dans son communiqué de presse du 15 avril.

A (RE) lire: "Le Congo n'est pas à vendre s'appose à la cession des actifs de STL pour 4 raisons

Plus concrètement, « Le Congo N’est Pas à Vendre » demande au Président de la République et au Premier Ministre de prendre les mesures suivantes :

  1. L’annulation du protocole du 20 décembre 2019 entre la Gécamines et STL ;
  2. La mise en place d’une commission ministérielle pour faire toute la lumière sur l’opération de cession d’actifs de la Gécamines vers STL ;
  3. La publication de tous les contrats qui entourent cette transaction ;
  4. Un moratoire national suspendant toutes les ventes d’actifs des entreprises publiques jusqu’à la nomination des nouveaux mandataires ;
  5. La réalisation d’un audit indépendant de la Gécamines et des autres entreprises publiques avant l’entrée en fonction des nouveaux mandataires.

Il y a un projet de nomination des mandataires publics dans les entreprises du Portefeuille de l’Etat. Au cours de leur dernière rencontre, le président de la république, Félix Tshisekedi, et l’autorité morale du FCC, Joseph Kabila, se sont engagés de privilégier la méritocratie et l’intégrité dans les prochaines nominations dans les entreprises publiques.

Amédée Mwarabu

Articles similaires