Utilisation des matières en plastique : Le ministre Kapika promet des sanctions contre les opérateurs économiques récalcitrants

PAR Deskeco - 27 juil 2018 11:15, Dans Actualités

Le ministre de l’économie promet d’infliger des amendes à tous les opérateurs économiques qui ne respectent pas la décision du gouvernement sur l’interdiction de production, l’importation,  la commercialisation et l’utilisation des sacs, sachets et autres emballages en plastique. Déclaration faite après une tournée d’inspection effectuée mardi dernier à Kinshasa.

Le ministre de l'économie nationale affirme avoir constaté  qu'aucun opérateur économique n'a respecté le décret du 1er ministre qui interdit l’usage des matières en plastique. Il promet des sanctions contre les récalcitrants.

“C’est au regard des dangers dont nous sommes exposés par l’utilisation des objets en plastique que le premier ministre a pris cette décision.  Le délai de grâce est déjà terminé depuis le 30 juin. Mais j’ai constaté sur terrain que personne n’a observé cette décision. Mais bientôt les inspecteurs de la police nationale et les inspecteurs de l'environnement vont commencer le contrôle sur toute l'étendue de la RDC. Si on trouve des emballages qui sont interdites, non seulement ils seront confisqués et incinérés mais les responsables seront victimes de paiement des amendes et pénalités comme prévues par le décret du premier ministre”, a dit Joseph Kapika.

Pour le ministre Kapika, il est important de s’attaquer en premier lieu aux commerçants qui vendent ces produits sur terrain avant de se rendre dans les différentes industries de production. Il invite également les opérateurs économiques membre de la FEC et de la COPEMECO à respecter les lois de la république au lieu de privilégier leurs propres revendications.

Au mois de décembre dernier, le premier ministre Bruno Tshibala avait signé un arrêté interdisant l’importation, la production, la commercialisation et l’utilisation des sachets, films et autres matières en plastique après le 30 juin 2018. Mais jusque-là aucune alternative n’a été proposée par les opérateurs économiques du secteur.

Willy Akonda Lomanga/ Desk eco

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